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L’histoire de la découverte de la circulation sanguine : les contributions méconnues des maîtres de l’Ayurveda

Résumé

L’Ayurveda, le système de santé indigène de l’Inde, est une riche ressource de connaissances médicales anciennes bien documentées. Bien que les racines de ces connaissances remontent aux ères védiques et post-védiques, on pense généralement qu’une branche dédiée aux soins de santé a été progressivement établie entre 400 avant J.-C. et 200 après J.-C. environ. Probablement parce que la langue de documentation de ces premiers manuels est le sanskrit, une langue qui n’est pas utilisée au quotidien par la population générale, même en Inde, de nombreuses contributions importantes de l’Ayurveda sont restées méconnues dans la littérature liée à l’histoire de la médecine. Dans cette communication, la découverte de la circulation sanguine a été reprise comme un cas, et quelques références importantes des recueils représentatifs de l’Ayurveda qui laissent entrevoir une compréhension préliminaire du système cardiovasculaire en tant que « circuit fermé » et du cœur agissant comme une pompe ont été passées en revue. L’argument central de cette révision est que ces contributions de l’Ayurveda doivent également être enregistrées et créditées lors de la révision des étapes importantes de l’histoire de la médecine, car l’Ayurveda peut encore éventuellement guider divers courants des sciences actuelles, si elle est revisitée dans cet esprit.

Bien que les racines de l’ayurvéda.

Le système de santé des Indiens, remontent à l’époque védique et post-védique, des historiens éminents tels que G. J. Meulenbeld et K. G. Zysk considèrent que 400 avant J.-C. est la période approximative durant laquelle une théorie médicale systématique a commencé à émerger (7, 24, 35). La base de connaissances de l’Ayurveda est documentée sous la forme de recueils connus sous le nom de « Samhitas ». Ces recueils sont rédigés en sanskrit, une langue qui n’est pas utilisée au quotidien par la population générale, même en Inde. Par conséquent, il est nécessaire de posséder une connaissance pratique du sanskrit, ainsi que les connaissances socioculturelles contextuelles associées, pour comprendre et interpréter les documents de manière raisonnable. Cependant, les nombreuses traductions et interprétations peu claires et confuses de ces recueils ont donné lieu à une perception générale selon laquelle les faits fondamentaux liés à la physiologie humaine étaient largement inconnus lorsque ces recueils ont été documentés. C’est probablement aussi la raison pour laquelle certaines des contributions importantes de l’Ayurveda sont passées inaperçues et non reconnues dans le processus de documentation de l’histoire de la médecine. Dans cette communication, la découverte de la circulation sanguine a été reprise comme un cas, et il est soutenu que les maîtres de l’Ayurveda, qui ont écrit différents recueils, tels que le Charaka Samhita, Bhela Samhita, Sushruta Samhita, Ashtanga Hridaya, et Sharngadhara Samhita, doivent également être crédités pour leurs contributions dans ce domaine, au même titre que des personnalités comme Hippocrate, Aristote,

Erasistratus, Galen, Vesalius, Servetus, WH, et d’autres.

Étapes généralement documentées de la découverte de la circulation sanguine
En examinant les jalons historiques documentés, il devient évident que l’expansion des connaissances sur la physiologie cardiovasculaire humaine s’est produite de manière progressive et n’est pas attribuable à un seul découvreur. C’est WH qui, pour la première fois, a compilé ces différents éléments d’information dans un ordre logique et a dressé un tableau d’ensemble convaincant qui délimite le processus complet de la circulation. En fait, avant que WH ne décrive la circulation, il y avait de nombreuses erreurs dans la compréhension des faits, et trois d’entre elles étaient les plus importantes : 1) les artères contenaient de l’air qui était dérivé par l’acte de respiration ; 2) le septum interventriculaire était poreux et facilitait le mouvement du contenu entre les ventricules gauche et droit ; et 3) les veines, au lieu d’amener le sang de la périphérie, le transportaient vers toutes les parties du corps (12).
WH, dans son ouvrage , a effectivement réfuté toutes ces idées erronées tout en étayant ses arguments par un modèle mathématique solide et par des observations issues d’expériences robustes qu’il avait menées (11, 16, 21, 31). Le tableau 1 présente les principaux contributeurs qui ont aidé à résoudre ces erreurs. Ces contributions sont généralement bien reconnues et sont le plus souvent citées par les auteurs lorsqu’ils passent en revue l’histoire de la découverte de la circulation sanguine (1a, 4, 10, 12, 13, 19-23, 30). Pour en savoir plus découvrez https://netgo.fr/site-152-docteur-riccardo-marsili un site qui vous informera encore.

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